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Célébration de la Journée de la Terre : Retour à l’Histoire

Publié le lundi, 01 avril 2024 | 8 min | Société
  • Le 30 mars 1976, l’entité sioniste a réprimé dans le feu et le sang une manifestation des Palestiniens vivant dans les territoires de 1948, alors qu’ils manifestaient contre la spoliation de leurs terres. Depuis 48 ans, le 30 mars de chaque année est devenu une date gravée dans la mémoire des Palestiniens dans le monde entier. Une date qui vient rappeler, à l’ami comme à l’ennemi, que la toile de fond du conflit arabo-israélien demeure de tout temps la terre, rien que la terre.

    Rassemblés dans l’émoi, l’espoir et l’inquiétude, des centaines de manifestants venus de tous bords ont déferlé, samedi soir, sur la place de l’Avenue Habib Bourguiba à Tunis, épicentre de la révolution tunisienne de 2011, en face de la statue-symbole d’Ibn Khaldoun, l’homme pour qui l’Histoire a ses raisons que la raison peine parfois à comprendre.

    Objectif de cet attroupement spontané, commémorer la Journée de la terre, la terre palestinienne. Un événement dont la date de célébration coïncide avec le 30 mars de chaque année.

    La célébration de cette année 2024 survient dans la douleur, à l’heure où les Palestiniens sont livrés chaque jour à une tragédie génocidaire à Gaza.

    Une commémoration foncièrement trempée dans le sang d’un peuple qui semble être condamné à vivre et à survivre après la maudite déclaration de Belfort de 1917.

    Profondément conscients des enjeux de l’étape et de ses défis de taille, les manifestants ont brandi des slogans en faveur du peuple palestinien martyr.

    Aussi terrifiant et tragique que puisse paraître ce tableau, le peuple palestinien est voué à un seul et unique sort, celui de la résistance, de la lutte et du sacrifice, a déclaré aux médias, Samir Cheffi, secrétaire général-adjoint de l’Union générale tunisienne du travail (Ugtt), principale structure syndicale du pays. Lorsqu’il est question de terre, de liberté, de dignité et d’affranchissement du joug colonial, il n’y a plus question à négocier ou à tergiverser. Ce devrait être un choix irréversible de la nation arabe tout entière, martèle-t-il encore.

    Dans la foulée des déclarations, le secrétaire général du Mouvement Echaâb, Zouheir Maghzaoui, a affirmé : «Nous sommes en train de préparer un convoi maghrébin pour se rendre à Gaza, assurant que les préparatifs vont bon train et qu’il s’agit d’une simple et modeste initiative visant à briser le siège imposé à Gaza».

    Le 9 octobre 2023, un collectif d’organisations, d’associations et de partis politiques a annoncé la création d’une structure baptisée «Comité national de soutien à la résistance en Palestine».

    L’idée est venue à l’issue d’une réunion convoquée par l’GTT au siège de l’Union syndicale maghrébine en soutien à l’opération d’envergure de la résistance palestinienne, «Déluge d’al-Aqsa», du 7 octobre 2023.

    Le 30 mars 1976, l’entité sioniste a réprimé dans le feu et le sang une manifestation des Palestiniens vivant dans les territoires de 1948, alors qu’ils manifestaient contre la spoliation de leurs terres. Depuis 48 ans, le 30 mars de chaque année est devenu une date gravée dans la mémoire des Palestiniens dans le monde entier. Une date qui vient rappeler, à l’ami comme à l’ennemi, que la toile de fond du conflit arabo-israélien demeure de tout temps la terre, rien que la terre.

Célébration de la Journée de la Terre : Retour à l’Histoire